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Le piège du plat star : quand un best-seller cache une marge en berne

  • Photo du rédacteur: Claire Brunaud
    Claire Brunaud
  • il y a 16 heures
  • 5 min de lecture

Dans presque chaque restaurant, il existe un plat “star”.

Celui que tout le monde commande.

Celui qui fait parler, celui qu’on met fièrement en avant sur la carte.


Et pourtant… c’est parfois lui qui plombe la rentabilité.


Chez Fyre, on voit ce scénario encore et encore : un restaurateur est convaincu que son best-seller tire son business vers le haut, jusqu’au jour où la data raconte une autre histoire. Une histoire faite de coûts invisibles, de prix mal positionnés et de marges qui se font la malle.


Pourquoi ce piège est-il si courant ? Et surtout, comment l’éviter ?


Plongeons dans les coulisses du plat star, et de ce qu’il coûte vraiment.



Le paradoxe du plat star : populaire… mais pas rentable


Imaginez : votre burger signature représente 22 % de vos ventes. Chaque service, il part comme des petits pains. Les clients en parlent, les avis Google le citent.


Sur le papier, tout semble parfait.


Sauf que :

  • son coût matière a grimpé de 12 % ces six derniers mois,

  • son prix n’a pas été ajusté depuis un an,

  • la portion est généreuse… peut-être trop,

  • et dans votre organisation, c’est le plat qui mobilise le plus de temps en cuisine.


En gros : un succès commercial, mais un gouffre financier.


Ce phénomène, Fyre le mesure tous les jours via son dashboard de performance, qui met en visibilité les ventes, les marges, la profitabilité par produit ou encore les écarts de gamme .



Pourquoi les plats stars deviennent-ils des pièges ?


1. On confond volume et performance

Beaucoup de restaurateurs se basent uniquement sur les ventes : “S’il se vend autant, c’est forcément bon pour moi.” Sauf que la seule vraie question, c’est : combien ce plat vous fait réellement gagner ?


Entre un plat qui réalise 20 % de vos ventes avec 55 % de marge brute et un autre qui réalise seulement 8 % de vos ventes mais 75 % de marge, lequel est réellement votre “star” ?


Sans data, c'est très compliqué de le savoir.


2. Les coûts evolving… mais les prix ne suivent pas

Viande, huile, fromage, condiments : tout augmente. Pourtant beaucoup d’enseignes n’osent pas retoucher le prix de leur produit phare, de peur de “faire fuir” les clients.

La marge s’effrite service après service, jusqu’à parfois devenir négative.


3. Le plat star aspire l’attention… au détriment du reste de la carte

Quand un plat devient iconique, tout le monde s’y concentre.

On améliore la présentation, on investit du temps, on optimise les process autour de lui.


Mais souvent, ce plat :

  • occupe trop d’espace mental,

  • fait de l’ombre à d’autres produits plus rentables,

  • biaise les décisions de carte.


Avec la Matrice BCG présente dans le dashboard Fyre, beaucoup découvrent que leur “star” est en réalité un “dilemme” ou même un “poids mort” masquer sous des volumes flatteurs .


4. L’effet “habitude” : le plat star devient intouchable

On finit par le laisser vivre sa vie, par confort.

Sauf que garder un plat inchangé, c’est accepter une marge figée.



Un cas concret : comment Thomas a découvert que son plat star lui coûtait 1 200 € par mois


Thomas dirige une brasserie urbaine. Son hit absolu : le Tartare Frites Signature.

Il pensait que ce plat tirait la rentabilité de l’établissement.


Mais lorsqu’il s'est connecté à Fyre :

  • Coût matière réel après inflation : 9,30 €

  • Prix de vente : 15,90 €

  • Marge brute : 41 % (alors que la moyenne de sa carte était à 65 %)

  • Temps cuisine : 2× plus long qu’un autre plat équivalent

  • 1er en volume… mais 19e en profitabilité


En ajustant simplement :

  • +1 € sur le prix

  • Portion de frites réduite (pas perçue par les clients)

  • Optimisation du coût matière via un fournisseur mieux adapté

→ Il a récupéré 1 200 € de marge par mois.


Ce type d’impact n’a rien d’exceptionnel : les restaurateurs utilisant Fyre constatent en moyenne +15 % de rentabilité en trois semaines grâce à l’ajustement de la carte .



Les 4 signaux d’alerte qu’un best-seller cache une marge en berne


1. Le ratio de marge est inférieur à 3

C’est le seuil recommandé pour garder une carte rentable et équilibrée (un indicateur suivi dans le dashboard Fyre) .


2. Le prix n’a pas évolué depuis plus de 6 mois

Avec l’inflation du foodservice, c’est quasi garanti que votre marge a fondu.


3. C’est le plat le plus coûteux en production (temps, complexité, portion)

Un plat star peut épuiser l’équipe plus qu’il ne rapporte.


4. Il cannibalise des plats plus rentables

Exemple : un burger vendu 300 fois par semaine qui remplace 150 ventes d’un plat mieux margé.



Comment éviter le piège du plat star ? La méthode Fyre en 5 étapes


1. Visualisez la marge réelle par plat

Le tableau de profitabilité Fyre permet de voir :

  • ce qui se vend beaucoup,

  • ce qui rapporte vraiment,

  • ce qui détruit de la marge.

C’est souvent un moment “aha” pour les restaurateurs .


2. Analysez votre carte avec la Matrice BCG

Un best-seller peut passer :

  • de “star” à “vache à lait” (bon signe),

  • ou à “dilemme” (volume mais marge faible),

  • ou même à “poids mort”.

Cette grille est essentielle pour rééquilibrer votre carte de manière rationnelle et rentable.


3. Repositionnez vos prix intelligemment

Pas besoin d’augmenter brutalement :

→ +0,50 € ou +1 € sur un plat très populaire passe souvent sans friction.→ Une mini-optimisation de portion suffit parfois à récupérer 2 à 3 points de marge.

La data Fyre permet de repérer précisément où se situent les écarts de gamme pour ajuster les prix en restant cohérent et lisible pour les clients .


4. Surveillez en continu

Un plat star peut devenir un piège en quelques semaines si :

  • le coût matière explose,

  • la demande se déplace,

  • la concurrence repositionne ses prix,

  • un nouvel item de votre carte prend le dessus.

Avec ses dashboards et sa capacité à piloter les ventes en temps réel, Fyre évite ces dérives en alertant dès qu’un produit sort de sa zone de rentabilité .


5. Observez les tendances du marché

Grâce au MarketPulse, le panel représentatif d'établissements HoReCa, vous pouvez comparer vos performances à celles du marché, identifier les segments porteurs et comprendre l’évolution des comportements consommateurs .


Un plat star qui s’essouffle chez vous… s’essouffle peut-être partout.

Ou l’inverse : vous ratez une tendance montante sur un plat moins visible.



Le vrai rôle du plat star : attirer, mais pas gouverner la carte


Un best-seller, c’est :

  • un aimant à clients,

  • un élément d’image,

  • un moteur de volume.


Mais ce n’est pas forcément un moteur de marge.


Le rôle du restaurateur (et de la data) est donc de lui redonner sa juste place :

  • un produit qui attire,

  • qui fait parler,

  • qui crée du trafic,

… mais qui ne pilote pas la rentabilité à lui tout seul.



Conclusion : votre plat star doit être une force, pas un poids

Un plat très populaire, c’est une opportunité : de visibilité, de fidélisation, de storytelling.


Mais sans pilotage, il peut devenir un piège silencieux qui ronge votre rentabilité mois après mois.


La clé, c’est la data :

👉 savoir ce qu’un plat rapporte vraiment,

👉 réagir rapidement quand la marge s’érode,

👉 rééquilibrer la carte en continu,

👉 s’appuyer sur les tendances du marché pour anticiper.


C’est exactement ce que permet Fyre : transformer les intuitions en décisions rentables, et les best-sellers en véritables alliés business, plus jamais en pièges.


plat marge

 
 
 

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